
Nous approchons de la fin novembre. Bientôt, le mois de décembre sera là avec ses fêtes de fin d’année qui seront particulières. Certains auront perdus des proches, leurs emplois ou se trouveront dans une situation inconfortable. Cette année, notre système s’est effondré. Le virus n’aura épargné personne. Le genre, la couleur de peau, la religion, la nationalité ou le niveau social, il s’en foutait royalement. Progressivement, il nous a désorganisé en faisant s’effondrer l’économie d’une société qui était déjà gravement malade. Et puis, il y a la planète. Le réchauffement climatique, on en parlait depuis plusieurs années et nous avons été témoins de ce qui s’est passé au printemps. La nature, sans l’humain pour la déranger, reprenait un peu ses droits. L’air était beaucoup moins pollué, la faune et la flore s’épanouissaient et nous avions sous nos yeux la réalité d’un monde sans l’humain. C’était magnifique à cette époque. On parlait de nouveau monde, de renaissance, mais dès que l’on fut libéré sur parole, nous avons repris nos bonnes vieilles habitudes.
Mais le virus était toujours là, continuant à nous surveiller. Il était omniprésent en nous suivant quel que soit le chemin que nous empruntions. Tapis dans l’ombre de nos inconscients, il surveillait l’évolution de notre transformation. Il ne faut pas se leurrer, après une telle épreuve collective et mondiale, nous ne pouvions que changer. Le sens de notre évolution, chacun était libre de le choisir…
Pour ma part, j’ai fait mon choix. Et avec un certain recul que cette année était vraiment celle du changement. Le changement, c’est vraiment maintenant ! L’économie, la souveraineté nationale, tous ces vieux carcans qui n’étaient plus adaptés à notre époque sont en train de s’effondrer. Si pour certains, cette époque est la fin du monde, je rappelle que le terme « Apocalypse » pourrait se définir par « fin de l’illusion ». Le choix que j’ai fait, je l’ai fait délibérément, en mon âme et conscience. Peu à peu, j’ai supprimé ce qui n’allait pas dans ma vie personnelle et j’ai mis en œuvre pour que les changements puissent se concrétiser. Mes peurs et mes angoisses se sont effacées peu à peu, laissant progressivement place à d’autres émotions beaucoup plus positives. Il y a deux jours de cela, j’ai eu la confirmation que je pouvais enfin refermer un chapitre de ma vie professionnelle et en écrire un nouveau. Et l’énergie que cela m’a procuré m’a permis de devenir l’homme que j’ai toujours voulu être.
Le dernier mois de l’année approche et je l’aborde avec une grande sérénité. Bien sûr, je sais que d’autres épreuves nous attendent. Le virus sera toujours là même s’il évolue continuellement, une crise sociale et économique se dessine très clairement. Les préoccupations sont des occupations qui ne sont pas encore arrivées. Cette année, je me suis synchronisé avec l’instant présent, j’ai exorcisé mes vieux démons du passé et me suis libéré, mettant ainsi un terme à mon confinement mental.
Tout arrivera bien assez tôt et surtout n’est pas encore arrivé. Ne nous privons pas du plaisir de vivre. Les épreuves qui nous attendent, nous les surmonterons. J’en suis certain…
©Stéphane Lévêque – 22 novembre 2020
superbe…
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